Extrait d’une lettre de Pie VII à Louis XVIII revenu en France à qui le Sénat impérial tente d’imposer une constitution de son goût :

« Non seulement on y promet la liberté des cultes et de conscience, mais on promet appui et protection à cette liberté, et en outre aux ministres de ceux qu’on nomme les cultes. Il n’est certes pas besoin de longs discours pour vous faire reconnaître clairement de quelle mortelle blessure la Religion catholique en France se trouve frappée par cet article. Par cela même qu’on établit la liberté de tous les cultes sans distinction, on confond la vérité avec l’erreur, et l’ont met au rang des sectes hérétiques et même de la perfidie judaïque l’épouse sainte et immaculée du Christ, l’Eglise hors de laquelle il ne peut y avoir de salut. En outre, en promettant faveurs et appuis aux sectes des hérétiques et à leurs ministres, on tolère et on favorise non seulement leurs personnes, mais encore leurs erreurs.